'.....

Notre gouvernement pratique la même logique à l’échelle nationale et se soumet à ceux-là mêmes que le discours du Bourget prétendait combattre. La libéralisation financière, objectif accepté dès le départ par les pères de l’Europe et endossé par François Hollande et ses conseillers, est le vice partagé qui explique la destruction de nos économies et la désintégration de nos nations. Car le pouvoir réel a non seulement été livré par les institutions européennes aux maîtres du jeu que sont l’oligarchie de la City, de Wall Street et de leurs paradis fiscaux, mais l’Union européenne (UE) est organisée comme leur courroie de transmission sur notre continent.

C’est ce dessein dominateur et destructeur qui, seul, peut expliquer la nature du piège dans lequel nous sommes tombés et dont nous devons sortir, non par illusion d’un repli national mais par nécessité de ne plus continuer à nous faire broyer au sein d’un système qui tue. Voici le fonctionnement de cette machine infernale :

1. ...

....

 

8. ....

Voilà donc le piège dont une immense majorité d’Européens voudraient sortir, s’ils n’étaient pas enfumés par un flot de contre-vérités. Nous sommes dans une Europe occupée, au sein de laquelle le Parlement pour lequel on nous offre de voter le 25 mai n’est qu’une Assemblée croupion, qui doit passer par la Commission non élue pour pouvoir proposer une loi ! Pire encore, si elle vote, c’est corsetée par les puissances de l’argent. Faut-il donc voter pour se soumettre à des chaînes et à sa propre destruction ?

 

Jacques Cheminade

 

Quelle: http://www.jacquescheminade.fr/La-contre-revolution-europeenne_01074