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Trop c’est trop

Le TTIP devenant le symbole du cauchemar européen, l’ancien ministre des finances et très européiste Jean Arthuis (Modem), qu’on aurait bien du mal à accuser de dérive gauchiste, estime dans Le Figaro que l’Europe doit se montrer moins lâche : « C’est une chose de vouloir abaisser les barrières tarifaires et faire converger les réglementations, pour accroître le commerce et les investissements de part et d’autre de l’Atlantique. C’en est une autre de laisser Washington piétiner les intérêts européens sans avoir le courage de les défendre avec fermeté. C’est pourquoi, bien qu’issu d’une famille politique traditionnellement favorable au libre-échange et à l’alliance atlantique, je suis contre l’Accord transatlantique de libre-échange actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes. »

À cela, sept raisons précises et concrètes :

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Les collectivités entrent en résistance

Craignant un accord qui engagera « tous les niveaux de gouvernement », les collectivités territoriales ont commencé à réagir. Alors qu’Hollande a annoncé lors de sa conférence de presse avec Obama qu’il souhaite un accord au plus vite, Manuel Valls a annoncé la suppression de la « clause de compétence universelle » qui laisse précisément une certaine capacité aux élus locaux de pouvoir s’y opposer.

Depuis février, plusieurs collectivités se sont jointes à l’initiative symbolique de l’Ile-de-France en multipliant les vœux et délibérations pour se déclarer « zone hors TTIP ».

Trois régions (Bourgogne, Bretagne, Rhône-Alpes) ont voté un vœu demandant un moratoire ou un débat autour des négociations. Le conseil régional de Bourgogne demande à l’Association des régions de France (ARF), organisme représentatif des collectivités régionales, l’ouverture d’un débat national avec la participation des collectivités territoriales, des parlementaires, des organisations syndicales et associatives. En Rhône-Alpes, le vœu déposé par le Front de gauche et EELV déclarant la région hors grand marché transatlantique a été rejeté par le PS, le PRG et le FN, et a été remplacé par une version demandant un moratoire sur les négociations.

De même, le conseil régional de Bretagne a rejeté un vœu déclarant la Bretagne zone hors TTIP pour le remplacer par un autre plus consensuel. Deux départements (Seine-Saint-Denis et Tarn) et sept communes (Besançon, Briançon, Crévoux, Grande-Synthe, Niort, Saint-Denis et Sevran) se sont déclarés zone hors TTIP.

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