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Le présentateur George Stephanopoulos l’a présentée comme opposée à Wall Street et comme une concurrente éventuelle de Hillary Clinton dans les primaires présidentielles démocrates en 2016 (Warren a décliné ce dernier point).

Après avoir déploré l’arrêt du processus législatif portant sur les questions financières suite à l’assaut des lobbyistes et des juristes de l’industrie financière, elle a confirmé qu’elle est depuis longtemps une fervente critique de la relation chaleureuse qu’entretiennent le gouvernement Obama et Wall Street. Elle a concédé à Obama la création de l’Agence de protection des consommateurs (bien qu’il ait refusé de la nommer à la tête de cette Agence pour arrêter net Wall Street) et a reconnu que depuis sa création, cette Agence a contraint banques et autres agences de cartes de crédit à rembourser plus de 3 milliards de dollars à des clients abusés. Mais ce n’est pas assez : les banquiers devraient aller en prison comme tout le monde quand ils commettent des crimes, et le fait que ce ne soit pas le cas montre bien où nous en sommes.

Le groupe démocrate Americans for Financial Reform (AFR – Les Américains pour la réforme financière) [1] ainsi que plus de deux cents autres groupes démocrates locaux, ont lancé une campagne de soutien à ce « Glass-Steagall du XXIe siècle ». Un e-mail de masse explique : «  Les sénateurs Elizabeth Warren, John McCain [républicain], Maria Cantwell [démocrate] et Angus King [indépendant] ont introduit une proposition de loi qui rendrait les grandes banques plus simples et plus petites et mettrait un terme définitif à la subvention publique de la spéculation de Wall Street. » [2]

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Quelle:  http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/glass-steagall-la-senatrice-warren.html